Robot XO sur TF1 !
Notre robot avicole XO s’invite au journal de TF1 !…
Dinde reproductrice
Poule reproductrice
Poule pondeuse
Si vous élevez des poules reproductrices, la ponte au sol se trouve certainement au cœur de vos préoccupations. Le phénomène pèse en effet lourdement dans votre emploi du temps, en vous contraignant à passer de façon très régulière dans votre bâtiment pour faire bouger vos volailles. Vous aimeriez souffler un peu et vous consacrer davantage à d’autres activités sur votre exploitation ? Découvrez une solution aussi simple qu’efficace pour parvenir à limiter la ponte au sol sans y consacrer trop de temps.
Quel que soit le niveau de rémunération de l’œuf, la ponte au sol engendre toujours des conséquences économiques défavorables. Un taux de ponte au sol élevé, c’est en effet plus d’œufs sales et contaminés, moins d’œufs à couver, un taux d’éclosion plus faible et une moins bonne qualité de poussins…
Conscients de l’enjeu financier, tous les éleveurs recourent donc aux moyens du bord pour déranger les poules et les contraindre à aller au nid. Nous avons ainsi relevé en échangeant avec des éleveurs bon nombre d’astuces : agiter un bâton, faire rouler un gros ballon de gym, faire du bruit avec des boulons dans un bidon et même changer de tenue régulièrement. Pour autant, même lorsque ces techniques fonctionnent, elles ne viennent pas résoudre la problématique de façon satisfaisante.
Tout d’abord, les poules finissent toujours par s’habituer, ce qui fait que l’efficacité de chaque technique se trouve limitée dans le temps. Il faut donc non seulement faire preuve d’imagination, mais aussi savoir se renouveler !
Ensuite, certains lots s’avèrent plus compliqués que d’autres. De ce point de vue, l’instinct d’imitation des poules n’arrange rien : il suffit que quelques animaux se montrent réfractaires au nid pour que les autres adoptent le même comportement.
Pour finir, et quels que soient les moyens employés, tous posent deux soucis récurrents.
Aujourd’hui, les pondoirs automatiques et un bon éclairage sont incontournables pour limiter le nombre d’œufs déclassés mais ces équipements nécessitent toujours de réaliser soi-même le travail d’éducation au nid. Le robot avicole vient quant à lui changer la donne, en assurant l’animation tout seul.
Le robot avicole a vocation à faire bouger les poules, en circulant dans le bâtiment de façon aléatoire et autonome. Lors de son passage, les poules se poussent et ont naturellement le réflexe d’aller au nid. L’éleveur reste quant à lui le seul maître à bord, pouvant procéder à différents réglages. Cela vaut bien sûr pour la programmation horaire, mais aussi pour le choix des stimuli.
Pour que les poules ne s’habituent pas, le robot avicole est en effet capable d’émettre différents sons, avec plusieurs niveaux d’intensité. La lumière (couleur et intensité) est elle aussi réglable, tout comme la vitesse. C’est donc à l’éleveur de paramétrer son robot en fonction de la connaissance qu’il a de ses animaux. Le robot est par ailleurs facile à installer : il fonctionne sur tout type de litière (copeaux, paille broyée, miscanthus, cosses de riz) et travaille sur une surface globale entre 700 et 1000 m², en étant conçu pour passer partout et effectuer seul les manœuvres nécessaires.
Combien de temps un robot avicole permet-il d’économiser ? Nos équipes ont suivi les utilisateurs de notre robot T-Moov sur 12 mois et obtenu le résultat suivant : au total, ce sont 366 heures gagnées en poules repro ! Cela représente 75 à 90 minutes par jour, ce qui laisse plus de temps pour des activités comme la pesée des poules et des coqs ou le nettoyage des magasins.
« Grâce à l’utilisation du robot, la ponte au sol a rapidement diminué (autour de 4% au lieu de 25%) et j’ai pu restreindre mes passages dans le bâtiment au moment du pic de ponte sur les heures critiques à toutes les demi-heures au lieu de toutes les 10 minutes ». Nicolas Blézo, éleveur de poules reproductrices à Quintin (22)
On sait que les exploitants agricoles sont particulièrement exposés aux troubles musculosquelettiques. Selon l’ANACT (Agence Nationale pour l’amélioration des conditions de travail) , ceux-ci ont représenté 85% des maladies professionnelles sur la période 2004-2008. En vous évitant de ramasser les œufs, le robot ne vous fait donc pas seulement économiser du temps : il vous aide aussi à préserver votre capital santé !
Cela vaut également pour la frustration et la tension que génèrent la ponte hors nids et la fatigue nerveuse. En fait, le robot donne l’opportunité de revoir complètement son organisation. C’est ce qu’a fait Laëtitia Savary, éleveuse de poules repro à Bouchamp-lès Craon :
« En 2012, j’ai fait un burn out lié au rythme. A l’époque, j’étais installée toute seule sur un bâtiment de 1500 m². Je faisais des rotations dans le bâtiment pour limiter la ponte au sol toutes les demi-heures avec différents artifices (un bâton, un sac etc.). Cela générait de la fatigue et il y a clairement eu un « avant » et un « après » avec le robot. Je ne fais plus que 4 ou 5 tours par jour, ce qui libère du temps pour des tâches plus techniques et du travail plus qualitatif. Le travail est mieux réparti sur la journée. Aujourd’hui, je ne me verrais plus refaire ce que je faisais pour chasser les poules en période de montée de ponte.
Mon organisation a complètement changé. Maintenant, les heures de ponte du lot sont calées sur la nuit. La lumière s’allume à minuit dans le bâtiment et le robot tourne à partir d’1 h du matin, en continu jusqu’à 7 h, qui est l’heure d’alimentation. On arrive quant à nous à 6h, et on remet le robot en marche en fin de matinée, ce qui correspond à la fin de journée pour les poules. Grâce à cette organisation, on ne sort plus du bâtiment à 18h, mais dès 15h. Cela permet de faire autre chose l’après-midi.»
Vous vous dites que le gain de temps est appréciable mais doutez des résultats sur la ponte au sol ? Sur ce point, soyons clairs : un robot avicole ne fera jamais tomber votre taux de ponte au sol à zéro. Il vous permettra toutefois de le faire baisser de façon importante.
À titre d’exemple, Henri Babin, éleveur de grands parentaux (GP) à Saint-Jean-sur-Mayenne (53), a pu atteindre un taux de ponte au sol de l’ordre de 1,5% sur les lignées femelles en utilisant notre robot T-Moov. C’est le taux le plus bas qu’il ait eu depuis son démarrage d’activité en 1999, sachant que celui-ci était rarement en dessous de 10% les premières années, et qu’il était tombé entre 3 et 7% en optimisant la circulation des animaux, l’accessibilité au nid et la gestion de la litière.
Clément Gélineau, éleveur de poules repro naines à La Poitevinière (49), a quant à lui noté une baisse significative de son taux de ponte au sol :
“Avant, les poules ne voulaient pas aller au nid. On a pourtant des abreuvoirs en hauteur, mais elles redescendaient aussitôt après avoir fini de boire. J’en avais marre de ramasser les oeufs au sol. J’avais un taux de ponte au sol élevé, et il a été divisé par 4 ou 5.”
Pour obtenir des résultats optimaux, l’utilisation d’un robot avicole demande simplement de respecter certaines bonnes pratiques. Avant la première utilisation, il faut commencer par effectuer les réglages nécessaires, en particulier ceux concernant la détection des animaux. Il est ensuite recommandé de faire une utilisation progressive du robot, en le faisant au départ circuler sans sons ni lumières.
Au fil des semaines, et pour éviter que les poules ne s’habituent à la présence du robot et bougent moins, il convient de varier les stimuli, en changeant le son, la lumière, ou encore en utilisant la fonction « accélération rapide » ou le kit de drapeaux.
Comme vous l’aurez compris, le robot avicole représente une solution efficace pour réduire la ponte au sol tout en consacrant moins de temps au ramassage des œufs. S’il n’a pas vocation à vous remplacer, il est un assistant utile au quotidien, qui vous aide à assurer la rentabilité de votre élevage tout en vous délestant d’une tâche qui, il faut bien le dire, est plutôt pénible !